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souvenirs d'un villageois du Maine
Hommes en Sarthe
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C'est moins étonnant quand on sait que les auteurssont tous deuxmembres du CA de l'association Les Amis de Louis Simon: Serge BERTIN et Sylvis GRANGER ont rédigéchacun un portraitde l'épouse bien-aimée de Louis Simon, chacun avec une vision différente . Le premier titré "Mémorialiste villageoise indirecte", fait comme si Nannon avait écrit elle-même ses mémoires, en utilisant presque uniquement des citations authentiques de la plume même de Louis Simon, mais retaillées pour être mise dans la bouche de Nannon. Il se termine sur le mariage du 24 janvier 1767. Le second, intitulé "Femmes au village au Siècle des Lumières", prend exactement la suite et donne le beau portrait de la jeune mariée telle que la rédigé le mémorialiste , puis raconte la vie conjugale d'Anne Chapeau, avec bien entendu une belle illustration
Femmes en Sarthe Nannon Capeau à l'honneur
La Sarthe en 200 questions Par Les Amis de Louis Simon 2014
Lavoirs en Sarthe par Janine Charrter et Annie Louveau , deux Guides-habitants pas du tout nostalgiques de la mère Denis
Buckmaster Hercule-Sacristain
CIRCUIT N° 1
CIRCUIT N° 1 RÉGION DE CÉRANS FOULLETOURTE A BAZOUGES-SUR-LOIR
N° 1 Cérans- Fouletourte
sur la place position GPS latitude 47°49'37.54"N longitude 0° 4'30.66"E vous avez un superbe
monument élevé en l'honneur de Pierre Belon célèbre naturaliste grand voyageur né en 1517 au
lieu-dit La Souletière à Cérans-Foulletourte mort en avril 1564 à Paris ;Voir wikipédia .Réalisée par
une femme, Anaïs Loriot -il a été inaugurée le 15 juin 1891. Comme celui du Mans, il a été
déboulonné et détruit par les allemands en février 1942. pour récupérer le bronze. A la différence
de celui du Mans jamais refondu, 50 ans plus tard, en 1992, grâce à la conservation du modèle en
terre cuite par la Société d'Agriculture Sciences et Arts de la Sarthe, à une souscription et au talent
des artistes Cyrille Poulain et Denis Huneau, la statue a put être refondue et réinstallée.
N° 2 LA SOULTIÈRE Cérans-Foulletourte
latitude 47°49'10.65"N
longitude 0° 5'9.28"E
C'est la maison natale de Pierre Belon né en 1517 en ce lieu-dit La Souletière situé à l'époque sur
la paroisse de Cérans devenu Cérans-Foulletourte et mort en avril 1564assassiné à Paris par un
rodeur alors qu'il traverse le bois de Boulogne, c'est un naturaliste français. Esprit très en avance
sur son époque, il est considéré comme l'un des plus grands scientifiques du xvie siècle
D'origine modeste, Belon devient apothicaire auprès d'éminents ecclésiastiques : l'évêque du
Mans, René du Bellay, Guillaume du Prat et l'archevêque de Lyon, François II de Tournon. Cela lui
permet de se consacrer à ses recherches scientifiques.
Il suit les cours de botanique de Valerius Cordus à Wittenberg et voyage avec lui en Allemagne. On
raconte qu'il est arrêté à son retour, soupçonné de luthéranisme ; mais un admirateur de Ronsard
fait libérer Belon, ami du poète. Il s'intéresse aussi à l'ichtyo faune et écrit l'un des premiers traités
illustrés sur les poissons des cours d'eau de France.
En 1538, il s'occupe du jardin de Touvoie palais d'été des évêques du Mans situé à Savigné
l'Evêque « une vaste pépinière d'arbres et d'arbustes exotiques », l'un des premiers jardins
botaniques de France.
Avant son voyage également, il écrit un abrégé de L'histoire des plantes de Leonhart Fuchs , qui
sera traduit en espagnol
Belon accompagne ensuite deux ambassadeurs de François Ier auprès de Soliman Ier le
Magnifique . Il parcourt le Levant de 1546 à 1549 . Ce voyage en Grèce où il visite le mont Athos,
en Turquie, en Egypte, où il explore Alexandrie et Le Caire , en Judée, en Arabie et en Palestine
par l'isthme de Suez , permet à Belon de rapporter un grand nombre d'observations sur l'histoire
naturelle et sur les mœurs des habitants. Il s'agit de l'un des premiers voyages naturalistes de
l'histoire.
Il s'arrête ainsi dans les Ïles grecques, à la recherche des plantes décrites par Dioscoride.
Les Guides-habitants
La Formation et les productions des guides-habitants
Depuis 2000 l’Association "Les amis de Louis Simon" dispense la formation « guide-habitant ».
L’objectif de cette formation est de sensibiliser la population locale (élus, aînés ruraux, membres
d’associations culturelles et patrimoniales, propriétaires de gîtes ruraux et chambres d’hôtes,
particuliers) à la richesse de son patrimoine, de bien le connaître pour le mettre en valeur, le
sauvegarder et le faire découvrir. Cette formation permet aux guides habitants d’élargir leur
culture, d’approfondir leurs connaissances historiques. Le but est notamment de mettre en valeur
ce patrimoine sarthois sous–estimé.
La formation consiste en un cycle d’une quinzaine de conférences et des visites pédagogiques ou
des travaux dirigés (à partir de textes d’archives) et la mise en commun de toutes ces recherches.
Quelques guides-habitants randonneurs se sont regroupés afin d’allier la découverte du patrimoine
local culturel et naturel au plaisir de la randonnée pédestre et ainsi de mettre en valeur le travail
des guides- habitants à l’échelon départemental.
L’Association a lancé en 2006 un groupe de travail d’une quarantaine de guides–habitants animé
par Serge BERTIN pour réaliser un guide des cimetières en Sarthe. Tous les cimetières du
département ont été visités, photographiés. Le livre est paru en novembre 2009 aux éditions
Cénomane, sous le titre "Le territoire partagé".
D'autres ouvrages, travaillés par une équipe plus restreinte en nombre ont suivi, édités par les
éditions Alan Sutton, de Saint-Avertin, près de Tours. Ce sont :
La couronne mancelle, dans la collection "Mémoire en Images", à partir de cartes postales
anciennes concernant les communes jouxtant Le Mans (paru fin 2010)
Le Chanvre en Sarthe, dans la collection "Provinces Mosaïques", ouvrage référence sur une
culture emblématique en Sarthe (paru en avril 2012).
La Sarthe en 200 questions, dans la collection "Quizz en régions", une série de 200 questions proposant 2 réponses fausses... mais aussi une bonne ; avec explications et au moins une illustration par page. (paru en octobre 2014)
Mais le travail de recherche des guides-habitants n'est pas terminé et se continue notamment avec l'aide des Archives Départementales de la Sarthe.
Circuits touristiques
HISTOIRE ET PATRIMOINE DE LA SARTHE , LES AMIS DE LOUIS SIMON
PROPOSENT ÉGALEMENT
DES CIRCUITS TOURISTIQUES , SÉLECTIONNÉS POUR VOUS EN SARTHE
Ces circuits sont établis avec le plus grand soin par nos membres bénévoles, afin qu'il vous soit
le plus agréable possible de découvrir notre beau département.
A chaque destination les coordonnées géographique latitude, longitude vous sont communiquées pour alimenter votre GPS.
Attention le méridien de Greenwich traversant la Sarthe du nord au sud à peu près en son milieu.
De ce fait les longitudes toujours proches de zéro seront est ou ouest suivant le lieu
Ils comprennent la visite où la découverte de lieux marquants de notre histoire locale, parfois d'ailleurs reliés à la grande histoire nationale et autres curiosités agréables.
Suivant la région que vous aurez choisie de notre département vous pourrez ainsi découvrir :
châteaux, manoirs, lieux de naissance d'illustres personnages où d'essais importants ayant concourus à l'avancée technologique de ce monde, mais aussi du petit patrimoine souvent hélas oublié et pourtant si pittoresques de notre terroir.
Les hauts lieux de productions gastronomiques où viticoles locales.
Sans oublier les paysages pittoresques, verdoyants, naturels, souvent éloignés de toute pollution ou géologiquement remarquables de notre belle campagne Sarthoise.
Chaque proposition touristique vous prendra environ à une journée.
A un circuit proposé correspond plusieurs adresses conseillées pour vous restaurer agréablement au meilleur rapport qualité prix.
Cette proposition d'offre de circuits touristiques reste perfectible , votre contribution sera toujours la bienvenue nous comptons sur vos mails pour y parvenir
Louis Simon
Louis Simon, un homme ordinaire ?
Pour ceux qui le connaissent peu, Louis Simon est bien exceptionnel. Il est une sorte de « grand homme du peuple ». Il est vrai que rédiger ses mémoires n’était pas un geste habituel pour un villageois né sousLouis XV. On évalue à 30 % en moyenne le
nombre des mariés sachant signer dans le Maine à cette époque et il y a loin de la simple signature à la langue généralement correcte qu’utilise l’étaminier. Et ceci, sans avoir fréquenté d’école, instruit seulement par les soins d’un père qui avait lui-même reçu les leçons de son curé.
Ce qui est exceptionnel encore c’est, chez cet autodidacte, l’organisation en « chapitres », décidée avant la rédaction, ainsi qu’en témoigne cette remarque : « je passe sous silence les évènements de la Révolution, réservant d’en faire mémoire à part ». Comme il traitera aussi à part, « les conseils » (à ses enfants), les « événements extraordinaires visionnaires », les « Nouveautés arrivées pendant sa vie… », les « Événements arrivés pendant la République », les« Brigandages et cruautés des Chouans », l’« histoire de
l’église paroissiale de La Fontaine-Saint-Martin », etc… Enfin notre étaminier possède un vrai talent d’écriture, en particulier lorsqu’il étire sur 37 pages le récit de son histoire d’amour : la rencontre avec Nannon Chapeau qui
vivra avec lui près de 40 années. Il consacre 11 pages pour la seule journée du drame qui en fait à ses yeux « l’amère aventure » d’un « roman d’amoureux » : violence de son rival, affront de la bien-aimée, et rupture. Imprégné des paroles des chansons qui se répandent par les livrets de colportage, il évoque « des grâces et des attraits qui charmaient les cœurs », « la fureur du rival », le « mal extrême », le « jour fatal »…
Une autre partie des mémoires révèle chez leur auteur un caractère original, le récit de son voyage, du 31 juillet au 31 octobre 1763. Il y partit absolument à l’aventure, car, le métier d’étaminier n’étant pas compagnonnique, il ne pouvait compter sur aucune structure d’accueil. C’est « l’envie de voyager », et non le désir de formation professionnelle, qui l’a décidé à partir : Angers, Nantes, Rennes puis Paris qu’il quitte « ne pouvant se faire au bruit », et enfin « la Flandre ». Il va écourter son tour de France pour retrouver les douceurs de sa province, en planifiant des visites touristiques. Ses monuments préférés sont les cathédrales.
Le touriste est aussi souvent un pèlerin. Il va voir le « chef » (la tête) de saint Jean-Baptiste, un fragment de la Vraie croix, un morceau de la robe de la sainte Vierge ; le calvaire du Mont-Valérien.
Ce qui l’intéresse, c’est la prouesse technique. Devant la machine de Marly, il compte « 14 roues dont trois n’allaient pas ». Il s’émerveille aussi d’un spectacle au-delà de l’imaginable : à Versailles, il voit arriver l’ambassadeur de Venise avec huit carrosses à huit chevaux assortis aux carrosses, précédés de huit coureurs en blanc quasi volants, deux ouzars géants de sept pieds (près de 2,30 mètres !). Tous ces aspects peuvent nous conduire à considérer Louis Simon comme un villageois exceptionnel, du moins en l’absence d’autres témoignages venus jusqu’à nous. Mais faut-il pour autant oublier qu’il vécut près de quatre-vingt ans d’une vie ordinaire ?
Place de la Sirène au Mans, ce bas-relief haut placé est bien visible sur la maison familiale de la famille Véron, inventeur de l'étamine du Mans. Cette étoffe de laine très fine sera exportée au delà des mers, comme l'indique le bateau à gauche de la sirène.
Il naît d’une longue lignée d’artisans du textile : un ou deuxtailleurs d’habits au xviie siècle, un tisserand de chanvre
puis, dès le premier quart du xviiie siècle, deux générations d’étaminiers embarqués par le progrès dans la grande et brève aventure de l’étamine du Mans. Son enfance est environnée par la mort, comme c’est la règle implacable avant le dernier quart du siècle : il perd deux frères à 2 et 7 ans, trois sœurs à 1 an, 9 ans et 19 ans, se trouvant seul rescapé donc d’une fratrie de six enfants. Marié à son tour, il bénéficiera d’une amélioration des conditions de vie : il élèvera cinq enfants sur sept, nés entre 1767 et 1781. La famille dans laquelle il naît n’est pas pauvre, mais
fragile. Son père est trop jeune – marié à 20 ans –trop instruit pour se tenir à son métier, et c’est bientôt la descente en pauvreté : dettes criardes, vente des
objets du ménage et enfin abandon de la maison
héritée. Il y aura ensuite la remontée vers l’aisance.
Enfant, Louis Simon témoigne de l’omniprésence du travail. À dix ou onze ans il chante seul la messe « au pupitre ». Lorsque, plus tard, il décide d’avoir deux vaches, c’est pour occuper ses deux filles aînées… qui avaient 5 et 7 ans !
L’étaminier pratique aussi, comme c’est le cas de beaucoup d’hommes, « trente-six métiers ». Outre ses activités d’étaminier, il sera aide-sacritain, puis sacristain en titre, bordager, hôte, 11 ans agent voyer, percepteur de l’impôt sur les huiles. Mais il fut aussi le dernier syndic du village (1787-1789) et le premier maire, avant de se consacrer au secrétariat de mairie jusqu’à un âge très avancé.
La manière dont le fil du savoir s’est noué et dénoué dans la famille Simon peut être fréquemment observée dans les villages sans école. Dès 1625, Charles Simon, probablement sacristain ou chantre, doit sans doute à son curé, le privilège de savoir signer et peut-être beaucoup plus, si on en juge par la qualité du paraphe. Charles transmet le savoir à son fils Michel I, qui le transmet à son tour à Michel II. Comme celui-ci meurt alors que ses enfants sont en bas âge, le fil se dénoue. Louis-François, père de Louis, finira par obtenir, à presque seize ans, d’être instruit par le curé Fresneau. Ses connaissances, notamment en arithmétique, lui font envisager une place dans une plantation des îles « de l’Amérique », rêve brisé à vingt ans par un mariage qu’une proche naissance rendait pressant. Il montrera toutefois à son fils à lire d’abord, à écrire vers l’âge de dix ans, et l’arithmétique « qu’il estimait tant ». En fait le fil ne se dénouera plus pour les six générations de descendants, jusqu’à nos jours.
Les idées politiques de Louis Simon ne diffèrent guère de celles d’une large fraction de villageois du Maine. Il plaint Louis XVI, victime des dettes de Louis XV et Louis XIV, trouve que c’était « un bon roi, point méchant et qui aimait son peuple ». Il salue l’abolition de la gabelle, de la dîme, de la féodalité, l’établissement du droit de chasse et de pêche pour tous, la liberté de vendre du vin et de cueillir du tabac. Il ajoute que « jamais le peuple français [n’avait] été aussi heureux que sous le gouvernement républicain ». Et il ne peut comprendre l’attitude des prêtres et des nobles qui ont « apporté le trouble par la contre-révolution ».
Notre mémorialiste passe à l’Empire. Bonaparte est « un général plus fameux que les autres », « aux prises avec des jaloux qui l’envoyèrent en Egypte en espérant qu’il y resterait ». Pour se venger, il abolit la Constitution, se nomma Premier Consul, se fit sacrer par le Pape puis se mit lui-même la couronne sur la tête. On a bien l’impression que Louis Simon a un faible pour cet « empereur des Français », comme ce fut le cas pour une bonne partie de ses sujets. De la royauté à la République et de la République à l’Empire, Louis Simon s’était adapté, comme beaucoup de Français, sans trop d’états d’âme.
Un autre aspect de ses idées politiques est probablement assez courant chez nombre de villageois : le refus des extrémismes. Au verso d’un registre, il a écrit : « j’ai sauvé ce registre de la main méchante des Robespierristes de La Flèche et puis des fanatiques chouans cruels ».
Enfin, dans le domaine purement religieux, les idées exprimées par le mémorialiste villageois n’ont rien d’exceptionnel. L’idéal qu’il propose à ses enfants témoigne de l’efficacité des idées et des enseignements prodigués par les prêtres de la seconde moitié du xviiie siècle : « être bon père, bon fils, bon mari, bon voisin, bon citoyen et bon patriote ».
Ces leçons, reçues dimanche après dimanche, n’ont pas toutefois supprimé le vieux fond de croyances populaires : les saints guérisseurs spécialisés chacun dans la lutte contre un mal précis, et les incursions familières du surnaturel. Dieu prévient les hommes par de la mort proche : Coups frappés dans le silence de la nuit, formes blanches aperçues dans le noir, fantômes passe-murailles. Et puis vient le rappel de la raison, qui veut s’imposer en ce siècle des Lumières : « il ne faut pas ajouter foi à toutes ces rabâtteries… ». Mais la raison n’explique pas tout : « cependant il y a quelque fois du vrai »…
Le manuscrit a été précieusement conservé dans la famille et est arrivé jusqu'aux descendants
actuelsqui ont bien voulu qu'"Anne Fillon" l'étudie et le replace dans son contexte. Ci-contrele bout de la chaînedes "transmetteurs"du manuscrit de Louis Simon (reproductiond'une page du livre d'Anne Fillon "Louis Simon, villageois de l'ancienne France".édit. Ouest France
La transmission du manuscript
Son statut d'homme qui sait lire, écrire, et qui, selon ses propres termes, connaissait «un peu les affaires», l'a fait sortir du rang.
Et ceci d'autant plus que la rareté des notables de son village l'a propulsé à la tête des institutions locales.Cette promotion n'était d'ailleurs pas convoitée : «n'acceptez qu'à la dernière extremité les places de maire et d'adjoint, ou autres charges de la commune, parce que c'est un travail que vous faites pour les autres et qui vous cause de l'embarras et des ennemis»
La présence d’un père « instruit » a certainement contribué à élever le niveau de ses centres d’intérêts. La familiarité avec plusieurs curés lui a ouvert l’accès au monde des livres, en particulier de l’histoire et de la géographie. Il a eu aussi la chance de vivre soixante- dix-neuf ans, ce qui lui a permis de « perdre du temps » à lire et à écrire quand la loi du travail s’est faite moins rude.
Saisir toutes les chances qui lui furent offertes, aiguiser son talent naturel pour l’écriture, n’est-ce pas cela qui, sans être exceptionnel, demeure toutefois assez rare ?
C’est par son fils Paul et ses descendants que le précieux volume a été conservé jusqu’à nous.
C’est le seul témoignage venu d’un homme des campagnes resté villageois, et concernant la période charnière entre l’Ancien régime et l’après-Révolution. Et c’est parce que Louis Simon était un villageois ordinaire que ses souvenirs ont entraîné les historiens à poser un nouveau regard sur le monde rural de cette époque, notamment, sur la formation du couple et les relations familiales.
".
Anne Fillon, universitaire et chercheuse qui a marqué la recherche historique, a
tout fait pour développer les formations de niveau universitaire en direction
des adultes. Directrice du CUEP qu'elle avait implanté au Mans a
elle a fondé non seulement "Les amis de Louis Simon" mais aussi "Liaison Université" C'est elle aussi qui a eu l'idée et créé les "Guides- habitants".